Il fait froid.
On tombe en morceaux, c'est surement la fatigue.
Cette sensation c'est comme pleurer aux éclats.
On se dit souvent adieu, c'est juste pour le plaisir d'être pathétique sur les quais de la gare.

C'est compliqué. Je m'en vais avant de ne plus vouloir partir.

2008, bonjour.
En fait non, j'attend un peu, je suis très bien en 2007, alors au feu votre nouvelle année. Je prends mon temps.
Et la verité ? Je voudrais la voir (avec et sans apostrophe).

« Il a crié la vie est méchante...

l'écho a répondu :Chante, chante, chante, chante, chante, chante...»

J'ai envie de vous dire que je danse sur le chemin du retour, qu'ils me prennent pour une folle. Je meurs d'envie de vous chuchoter à l'oreille que j'ai peur de mercredi et ce qu'il dira. Vous savez, hier ça me parait si loin. Je vous dirai sereine que tout a changé, que ce qui a été n'est plus mais que mon coeur parfois tremble encore.

J'aimerai vous dire que demain il neigera, que la neige me fait exploser le coeur de bonheur. Je voudrais vous dire que lorsque je me retourne, je souris. J'ai envie de vous dire que celui qui est loin me manque parfois. J'aimerai vous confier que je change toutes les minutes de visage. Si vous approchiez je vous dirai, que je ne les écoute qu'a moitié ces autres.

Les nuages, leurs rires je les aime, vous savez. Je pourrai vous dire que certains matins je joue à pile ou face pour savoir si je dois me lever ou non. Je voudrais...mais non, ça n'as aucune importance pour vous. Tout est à moi.

Le pantin est parti rêver de liberté. La poupée est toujours sur scène, seule. Il est probable qu'il ne revienne jamais. Il est possible qu'elle l'attende toujours. Il n'est plus maléable. Elle ne danse plus. Il est parti pour elle. Elle reste à cause de lui. Il ne s'est pas retourné en partant. Elle le voit encore partir. Il est parti il y a dix-sept jours. Elle l'attendra dix-sept ans.